Cinq questions à la formatrice du parcours « Apaisement et requalification de l’espace public »

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Résumé

Elin Lundmark est formatrice à l’ADMA depuis plus de deux ans. Elle nous partage quelques clés sur le parcours « Apaisement et requalification de l’espace public ».

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Quelle est ta principale recommandation pour favoriser un apaisement dans l’espace public ?

Il est important de savoir hiérarchiser la voirie. La première étape est de définir quels sont les axes adaptés pour porter une circulation motorisée importante en terme de flux et de vitesse, ici il faut séparer les modes actifs de la circulation automobile. En parallèle on envisage les quartiers apaisés où l’on favorise d’autres fonctions : les mobilités actives, la végétation, la place des enfants, le repos et la possibilité de sociabiliser. Il est important d’associer les acteurs concernés dans ses réflexions pour mieux répondre à leurs besoins et envies, mais aussi faire preuve de pédagogie dans cet accompagnement vers le changement. 

À qui conseilles-tu ce parcours ?

Aux technicien·nes, élu·es, membres d’associations ou à celles et ceux qui souhaitent questionner la place de la voiture pour favoriser d’autres usages de l’espace public. Les formations permettent de mobiliser des arguments et des outils pour rendre l’espace public plus accessible, sûr et agréable à vivre.

Quelles sont tes méthodes d’enseignement ?

Dans mes formations les expériences et l’expertise des participant·es ont une place importante, j’encourage notamment les échanges entre participant·es. Je réalise le plus souvent possible des visites de terrains, mais aussi des observations de l’espace public, discussions en petit groupe et ateliers avec des personas. 

Comment es-tu devenue une formatrice sur la question de l’apaisement de l’espace public ?

Après d’avoir fait une formation d’ingénieur en génie civil et un master dans la mobilité et le transport en Suède j’ai travaillé sur l’aménagement de l’espace public, toujours avec une approche mobilités actives. Questionner la place, la vitesse et le flux des véhicules motorisés est un outil puissant, souvent appliqué dans nos projets. Pour moi, travailler sur l’apaisement est la base pour développer des territoires plus marchables, cyclables, accessibles et agréables, et c’est ce qui m’anime lorsque je propose des formations.

Quand a lieu la prochaine formation et quel est le sujet abordé ?

En octobre, une formation va avoir lieu à Paris sur le sujet de la cohabitation entre piétons et cyclistes. Ensuite viendra une formation qui investigue comment adapter son plan de circulation aux modes actifs. Cette dernière aura lieu à Paris en novembre et à Lyon en décembre. Il reste encore quelques places, n’hésitez pas à vous inscrire !

Cohabitation entre piétons et cyclistes
8 et 10 octobre 2024 – Paris
Inscrivez-vous !

Plan de circulation en faveur des mobilités actives et du cadre de vie
12 et 14 novembre 2024 – Paris
9 et 12 décembre 2024 – Lyon
Inscrivez-vous !

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